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Devilish Lady au jour le jour
18 mars 2010

Tranche de cave voûtée 2*

joug

Bon, assez joué, passons aux choses sérieuses. Je range mes cannes absolument, tu croyais donc que j'allais m'en servir. Peut être, mais pas comme ça de but en blanc, trop facile my dear.

Je calme le petit dragon qui s'éveille, celui qu'on a tous dans le corps. Vous savez roulé en boule sous la poitrine, bien calme, tout endormi. Le mien s'éveille, s'étire en faisant ses griffes et descend vers le bas, irradiant de chaleur rouge. Attend un peu, reste là, couché bonhomme, c'est bien trop tôt.

Je sors mes cordes, les rouges à l'odeur de chanvres parfumé, ça le fait sourire, calme comme un afternoon tea avec les scones en primes. Souris darling, trente secondes et prend une bouffée d'air avant d'enfiler la cagoule plante carnivore, celle qui te donne l'air d'une victime innocente ou d'un bourreau c'est selon, faudrait pas toujours croire que c'est toi qui souffre en fin de compte... Je la hais cette cagoule de cuir, je le déteste, elle te dépersonnalise, m'empêche de voir tes yeux, ton sourire. Tant mieux, le petit dragon descend, il a avalé le chocolat, il s'en fou lui des douceurs, il me brûle l'estomac : *I want more*.

Je te lie en rouge en chair sous le joug, c'est pratique les cordes, trois ptits tours et puis sang fond. Bel arrimage sans support pour gâcher tes vibrations. Un instrument de délires, c'est tout ce que tu es à présent, la fête commence, j'ai faim soudain. Je glisse mes doigts doucement sur cette peau tellement fine qui se strie au moindre coup de griffe. j'en reprends possession avec lenteur, tout en délice. Tu trembles, tu frémis, un doigt te pince au mamelon : *ouch*...

Ben voyons, *ouch*, essaye donc de m'apprivoiser, de me pervertir avec tes mots étouffés, t'as plus de visage sweety, et c'est toi qui aime ça, moi l'inconnu à la tête de tirette il ne m'attendrit pas, au contraire. Tiens prends toi le petit dragon contre ton ventre, tu le sens rugir là dedans ? Chaud comme un volcan en ébullition, ah mais tu peux bien sursauter, tu as compris. Ça manque d'air soudain, je sors mes cannes.

C'est absolument parfait, les cordes font saillir tes pectoraux sensibles, tes mamelons frémissants. Je m'applique, lentement, méthodiquement avec douceur contenue *toc toc toc*, toujours le même rythme, toujours les mêmes endroits. Sans pose aucune, comme un chef d'orchestre en concert. Je sais où je vais, je sais ce que je veux, je module le dragon, le retiens encore et encore. Et ça dure infiniment jusqu'à ce que canne et doigt ne fassent plus qu'un, *toc toc toc*, tu arrives peu à peu, tu suis les vibrations, tu les deviens et je les prends en plein cœur. Sur le fil du rasoir on danse, le danger est tout proche, l'envie d'aller plus fort, le goût salé/sucré de la sueur et sa peur.

J'adore ce moment précis, celui où le péril fleure, où je pourrais d'un coup laisser le dragon mordre. J'arrête, tu gémis: *encore*. Tu l'as bien appris ce mot là... Ta peau brûle et tu bandes comme un lion, collé contre ma peau, le dragon descend lentement te rejoindre en fusion.

Je le lâche d'un coup de baguette... *Shiiiiiit*

Lady_DvL

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Commentaires
E
Je veux la même cave Mat!!!!!!!!!!!!!!<br /> lol
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