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Devilish Lady au jour le jour
2 juin 2009

Le coussin à aiguilles

pin_cushion_photo

Je t'ai titillé toute la route, tu ne savais pas où tu allais. Tous ces kilomètres je te sentais penser tout au fond de tes pores et je sentais bien que tu crânais de ton désarmant sourire. Tu as bien essayé de te rassurer: *vous connaissez les gens chez qui nous allons ce vendredi depuis longtemps?* . J'avoue que j'adore être *devil* dans mes réponses : *non du tout, c'est tout récent, juste vu une fois l'an passé*.
J'ai bien senti ton *gloups* et vu tes regards en coin lorsque j'écrivais dans mon petit carnet, TON petit carnet : *pose bien trop de questions*
*Je n'en saurai pas plus? *
*Non..*
La route est longue ainsi, encore plus, mais c'était aussi une manière de tester ta confiance jusqu'au bout.

Quand nous sommes arrivés, tu as tenté une dernière approche assez féminine car détournée :
*Je prends notre sac à jouets?*
*Non*
*Nos valises?*
*Non plus, tu n'as besoin de rien, donne moi tes clefs de voiture et tu n'as pas besoin de ton portefeuille non plus,met tout cela en sécurité dans mon sac. A propos, la marche arrière dans cette voiture c'est la même chose que dans la mienne?*
Tu n'en menais pas large, encore moins quand je t'ai mis le bandeau dans l'ascenseur et que nous sommes arrivés devant la porte de l'appartement et que *les gens* chez qui nous allions se révélaient être UNE Dame...

Elle a ouvert la porte et t'as parlé Français, pour toi, c'était encore une difficulté en plus, une frayeur de te dire qu'elle ne te comprendrait pas, ou que toi tu ne la comprendrait pas. Mais même quand j'ai dit *ma chère Dame je te présente sunshine, il a un réel besoin de prise en main, il n'étudie pas son français et je suis excédée*, tu n'as pas bougé d'un poil et tu es rentré.
Tu n'as pas bougé non plus, juste un petit sourire brave, quand elle a répondu *Ah vraiment ? Je vais m'occuper de cela* Et qu'elle a acquiessé quand je lui ai dit *Je te le laisse jusque demain matin, bye sunshine, sois sage*
Pourtant je pouvais sentir ta crainte a tes lèvres tremblantes où j'ai déposé un baiser furtif. Je savais que tu tremblais tout en dedans quand j'ai claqué la porte et t'ai laissé seul avec mon amie.
Je suis descendue quelques minutes et je suis remontée à pas de loup, tu ne le savais pas mais je t'ai entendu réciter tes verbes, répéter après elle, obéir comme un brave à tout ce qu'elle te disait de faire et subir les châtiments qu'elle t'imposait. J'étais là et j'étais si fière de cette confiance absolue que tu me faisais là, toi à des kilomètres de chez toi, dans un lieu totalement inconnu, face à une Dame dont tu ne savais même pas à quoi elle ressemblait, dans le noir de ton loup blanc.
Et puis, après de très longues minutes de jeux où tu n'as pas bronché, elle t'a fait compter : Un, deux trois, quatres, cinq... Plusieurs fois, car mon pauvre tu te trompais.
Et lorsqu'à la dernière fois tu comptas : un , une main se posa. Deux, une deuxième main, trois.. une troisième ou tu sursautas, quatre, ma dernière main douce te griffa...
Ton sourire de soleil éclaira ton visage et tout ton corps se relâcha sous mes mains...
Bien sûr que j'étais là mon tendre, et j'étais si fière de toi.

Le lendemain, je t'emmenais vers d'autres rivages, vers d'autres aventures ou encore tu me prouvas ta confiance sans borne.
Bien sûr je t'ai poussé encore, bien sûr j'y ai mis tout mon humour en te faisant réciter tes verbes car je savais, suis je vache tout de même, que tu te tromperais. Mais comme toujours, seul ton sourire était ta réponse.
Mais quand je t'ai monté dans le donjon et que je t'ai lié sur le banc fesses à l'air, tu ne savais pas que tu allais encore me donner la plus belle preuve d'amour et de partage que tu puisse faire dans le don de toi.
Je savais que tu avais une peur énorme des aiguilles, mais quand tu as entendu notre amie déchirer les papiers, quand tu as senti l'odeur du désinfectant sur ta peau, tu n'as pas bronché.
J'étais là toute proche contre toi et je t'ai dit *ok sunshine?*, tu m'a répondu *I trust you* Je vous fais confiance* et quand l'aiguille est passée dans ton dos tendu de peur, la douleur t'a suivie mais tu m'as dit *oui, si vous voulez on continue..*
Notre amie si fine l'a bien senti cette peur et nous avons fait *non* de la tête sans que tu puisse le voir, toi qui avais les yeux bandés. Alors, comme tu l'as dit ensuite, elle a pris ton derrière pour un coussin à aiguilles, ce qui était beaucoup plus soft pour une première. Mais ta peur était passée, ta confiance elle, toujours était là présente et tu riais presque.

Merci à nos amies qui ont partagé ces magnifiques moments avec nous, et merci mon tendre sunshine pour cette confiance magnifique que tu as prouvé là encore un fois et comme toujours.
J'y pensais encore le matin en te quittant la semaine passée et j'y pense encore aujourd'hui, tu as surpassé tes limites et tu l'as fait car non seulement tu voulais me plaire, mais surtout nous nous connaissons presque à nous sentir de toutes nos pores. Nous sommes après tout cela encore bien plus proches et unis qu'avant et comme tes absences me paraissent longues à présent :-)
La confiance se donne peu à peu et grandit avec la connaissance de l'autre.

Lady_DvL
Magnifiquement comblée

minilady

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Commentaires
D
Magnifique :-)...<br /> Comme vous avez dû être émue :-)<br /> <br /> Amitié :-)
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V
Superbe!! tres devilish semble t'il !! je m'incline bien bas !<br /> Amitiés respectueuses<br /> valerian.
Répondre
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