Touchée...
Merci à ceux qui sont passés, me voilà plus que touchée par vos commentaires amicaux et si chaleureux. Si touchée que j'en ai presque honte (si si ) de la coquinerie que je vous fîtes ci dessous... Quoique, j'assume, je réintègre, je confirme, il m'a piqué mon coeur ce mâle là. Voyez vous même :-)
Mabrouk
Il a neuf ans, l'âge de toutes les coquineries, l'âge que j'avais moi quand j'ai posé mon divin fessier sur un cheval pour la première fois. Depuis l'aventure fut longue, coupée de poses et surtout de souvenirs magiques. Ce sont les "joli", les "simba", les "bruno", les "flicka", les "gris nez" et puis bien longtemps après le "harley", le seul, l'unique le mien enfin, qui m'ont donné le goût d'aventure, le plaisir du cuir et le fantasme des bottes cuissardes et de ma longue cravache à fil ...
Le plaisir de faire plier un énorme force têtue juste sous mes doigts frêles, juste parce que je le veux. Harley m'a appris à n'avoir peur de rien, à ne jamais plier à toutes ses coquineries. Il m'a appris la force et la souplesse dans un gant de velours. La subtilité de la cravache de dressage, juste effleurée sur sa peau qui frémissait quand il testait ma volonté contre la sienne. Harley, 1m80 de passion et de folie. Harley aux jambes musclées au pieds énormes et au torse large... Les chevaux ont cela en commun avec les hommes, ils n'ont pas de patte ni de gueule :-)
Et puis un jour Harley a disparu, 5ans de "plus jamais", de vide et de souvenirs. M'est resté ma longue cravache rouge, si flexible et si souple, le goût du cuir sur la peau qui transpire, le plaisir de flatter un mâle qui tremble sous mes doigts, vaincu. L'indicible noeud de volupté tout au creux de mon ventre quand j'enserre de liens un réticent ployé, la jouissance magique de le sentir trembler... Sont-ils si différents mes plaisirs érotiques ? Le secret est le même avec tous : une main douce et ferme toute velours et musique. Voilà sans nul doute qui a fait de moi ce que je suis, on ne peut jamais refermer un tiroir :-)
Le manque n'est jamais fruit de plaisir et même si je me demande n'avoir pas un brin, tout petit brin de folie masochiste ( demandez à mes fesses , elles vous diront...) , j'ai craqué pour ce cabotin là. Il n'a rien du physique d'harley. Lui il fait 1m50 et est aussi blond qu'il était noir. Il sort d'un refuge, classé hautement dangereux et il a bien failli finir dans une assiette simplement parce que quelques gamines capricieuses n'en ont pas, elles, d'assiette*... Il est simplement cabotin, coquin, têtu, rieur.
Il sait me provoquer juste pour me tester, il aimerait tellement avoir le dernier mot qu'il s'y reprend souvent et toujours par surprise et pourtant il se rend et il se livre vaincu mais conciliant aussi. Il y avait si longtemps que j'en avais presque oublié le plaisir, oublié les rites et les manières. Il le sait, il le sent et pourtant il me suit, il se livre et se rend, complice et complaisant pour mes pauvres muscles fatigués. Alors que voulez vous, je craque, j'ai décidé d'être dangereuse aussi ... L'air du paradis est celui qui soufle entre les oreilles d'un cheval dit un proverbe arabe
Voilà mon secret, ma magie, mes délires et voilà ce qui fit de moi, sans doute, une Domina :-)
PS: *Assiette : équilibre d'un cavalier sur sa selle , c'est par >> ici << pour ceux que cela intéresse ;-)