25 janvier 2006
Tendre pousse
Hiver froidure. Quand le gel durci les branches et les futaies, quand la neige caresse gourmande la pente douce des toits, quand les brouillards n'en finissent plus de copuler aux brumes dans des jouissances ouatées. Certains hibernent.
Le silence s'étend et pourtant...
Un peu de chaleur que diable, un peu de couleurs, un peu de rouge ailleurs qu'aux joues. Un peu d'envie, de tendres pousses dressées, fraîches et odorantes, de grignotage de verdeurs insolentes. Juste un peu d'insolence, de feu, de bouillonements. Juste un peu sapristi, pour ne pas se mourir.
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